Deux menaces nouvelles pèsent sur la biodiversité : le changement climatique déjà à l’œuvre et l’hyper fréquentation d’espaces naturels fragilisés par ce réchauffement. Aujourd’hui, forêts et montagnes deviennent des lieux très recherchés de consommation de loisirs-nature (la randonnée, le VTT, l’escalade, la course à pied, l’équitation, la chasse, etc… ) Les citadins quittent leur ville au profit d’un ailleurs plus vert, hors du temps, dont l’accès génère un sentiment d’évasion, de liberté. Depuis l’apparition du Covid, ce phénomène s’est accéléré avec des conséquences négatives sur les zones sensibles et d’inévitables conflits d’usage.
La plupart des forêts et espaces naturels sont ouverts à la circulation publique. Cette absence de limites et de signes de propriété renforce le sentiment de liberté et crée une confusion dans l’esprit des usagers. Beaucoup pensent se trouver dans des lieux publics ou sans propriétaires connus… alors que 85% des forêts françaises sont privées.
Le développement des technologies numériques connectées favorise l’accès à la nature et au milieu forestier. La banalisation du GPS permet l’exploration des massifs à des usagers nombreux et moins aguerris. La mise sur le marché d’ engins à assistance électrique crée également un engouement pour les balades en forêts (VTT électrique). Demain, de nouvelles possibilités vont apparaître… Cela veut- il dire qu’au nom d’une certaine liberté il faut laisser l’usage des espaces naturels sans règles ni protections ? Forêts et montagnes ne sont pas un terrain de jeu artificiel au service de n’importe quelle nouvelle activité. La question est d’ailleurs posée de l’interdiction des VTT électriques en forêt.(beaucoup de conflits d’usage avec les propriétaires )
La pression grandissante sur ces milieux déjà fragilisés par le réchauffement climatique induit une augmentation des risques d’origine humaine, notamment d’incendies, mais aussi pour les sols forestiers, la faune et la flore.
En conséquence, il faut tenter de contenir l’impact de nos pratiques en observant quelques règles simples :
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s’informer sur les enjeux liés à la préservation des milieux naturels
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rester sur les sentiers, ne pas couper les virages
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tenter de faire très peu de bruit en forêt, ne pas déranger la faune…surtout l’hiver. (Les animaux peuvent s’habituer à des passages réguliers sur un itinéraire précis, mais les groupes bruyants et le hors-piste créent un stress important.)
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prendre part à l’indispensable entretien des sentiers et des lieux de pratique
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dialoguer avec les autres usagers… y compris avec les chasseurs. JPH
« On n’aime que ce que l’on connaît et on ne protège que ce que l’on aime » Konrad Lorenz
* La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent.
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